Tout commence il y a 13 ans dans la petite ville de Chiba, au Japon, lorsque Miyoko Ihara, photographe, décide de garder une trace de la vie de sa grand-mère, Misao, et commence à la prendre en photos de sa grand-mère de 88-ans, et son chat nommé  » Fukumaru « 

On la comprend : Misao semble être une femme remarquable !
À plus de 80 ans, elle mène une vie très simple et travaille toujours, avec passion, dans les champs.

Puis, en 2003, un petit chaton blanc très singulier, avec un œil jaune et un œil bleu, est abandonné par sa maman dans la grange de Misao.

Celle-ci décide alors de l’adopter et le prénomme « Fukumaru », dans l’espoir que vienne le dieu de la bonne fortune (« fuku » en japonais).

À partir de ce moment, les deux compagnons deviennent inséparables : Fukumaru accompagne sa maîtresse aux champs et l’aide même dans ses tâches quotidiennes.

Ainsi, petit à petit, les photos de Miyoko se transforment et immortalisent cette amitié si particulière qui lie sa grand-mère à Fukumaru et qu’elle tente de nous expliquer :

« C’est en partie dû au fait qu’ils sont tous les deux un peu durs d’oreille, mais ma grand-mère et Fukumaru communiquent toujours par le regard, ils partagent un lien physique. Quand je vois Fukumaru, imperturbable, toujours présent aux côtés de ma grand-mère, j’ai l’impression de me photographier moi-même quand j’étais enfant. »

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